Posted by Manu on 12 Déc 2012 in Actualités, CR, Photos, Vidéos | 2 comments
P’tit Seb, Grand’Alex, Manu des Bois
TPST : env. 1h30
Les photos de Seb et Manu / la video
Nous voici à pied d’oeuvre pour finir ce que nous avions brillamment commencé dans les étroitures et la glaise…
La Loue est en crue, mais nous allons dans un réseau fossile, ou presque. Tout va bien, donc.
NDRL : suite à une pertinente remarque d’un spiteur pas si fou que cela, il est de bon ton de préciser que la phrase ci-dessus est ironique à souhait.
En effet, le réseau de la Baume Archée n’est pas du tout fossile, en témoignent les bruits et glou-glou intempestifs qui résonnent régulièrement dans la cavité… et surtout 2 photos très explicites, généreusement offertes par Sylvain.
Pour le coup, le jour de la sortie, il ne pleuvait pas, et le pic de crue était passé depuis un certain temps : pas de risque donc, a priori, en s’engageant sous terre à cet endroit !
On repère au passage en rive droite quelques résurgences impressionnantes mais temporaires : ça vaudra le coup de revenir pour voir ce qu’il en est en période sèche, pour vérifier si les réseaux sont pénétrables.
Après avoir succombé à l’appel de la Vouivre, on avance bien, on trouve les passages sans coup férir, on débaroule rapidement sur les banquettes d’argile -que nous sommes heureux de ne pas avoir à remonter puisqu’on traverse !-, on évite consciencieusement les chauves-souris, et …
Pas de suite. Et pourtant tout concorde.
Le point de jonction des cavités (marqué de désobstructions obstinées et musclées, visiblement) est un point bas. Sous 1 mètre d’eau !
Le passage de siphon en aveugle, quand on n’y pas préparé, nous laisse perplexes. Je plonge les jambes bien loin dans le jaccuzzi, et constate que l’on est loin d’une vague voute mouillante : le passage se prolonge d’1 mètre, voire le double, avec un plafond à au moins 30 ou 40 cm de profondeur.
Blessé dans notre amour propre…
Et de boucler la traversée virtuelle par l’autre côté, na.
Au passage, je vais jeter un coup de botte dans un puits descendant, très propre et confortable (2° degré inside). Je demande au P’tit Seb de m’attendre un peu, au cas où la remontée serait encore plus facile que la descente. Je finis 3 m plus bas, une botte dans un laminoir de taille seize (13 et 3…) descendant à gauche, et l’autre dans une mini-conduite forcée, copieusement tartinée en glaise à droite. Le tout avec le l’eau au fond… Demi-tour piteux mais rigolard, on s’éclate comme des dingues dans les placages d’argile remontant !
Après une entrée dans le magnifique porche de la Baume Archée, on file tambour battant boucler notre pseudo-traversée : rien ne nous arrêtera, ni les douves-bassins immenses, ni les remparts de rochers, ni les autochtones. Même constat : nous avons bien trouvé les passages, mais sans un masque, aujourd’hui, la traversée ne se fera pas !
Sur le chemin du retour, on repère 2 grandes lignes d’escalade déversantes dans le porche, débouchant à plus de 30 mètres de hauteur… C’est beau, c’est culotté, ça donne envie de sortir les étriers !
Au passage, une petite dépollution de sac et vieilles bougies chauffe-plat abandonnées.
Avis aux amateurs : c’est sympathique, étroit-mais-pas-trop ; et puis une traversée, même petite, c’est toujours sympa.
Manu
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Wouha que d’eau !!!
Merci pour le CR.
Bisous à tous et belle journée ensolneigée 😉
C’est sûr, ça n’est pas la traversée de Courtouphle… mais ça se fait aussi ! (ou pas, en l’occurrence)
D’ailleurs… Courtouphle… c’est pour quand ?